Un trésor méconnu de Montréal : les portes cochères !
Le mot du Directeur
Eric GIROUD, Directeur de l’écomusée, nous en dit 2 mots
“On retrouve les portes-cochères dans les quartiers les plus anciens de Montréal. Elles étaient nécessaires dans les secteurs où il n’y a pas de ruelles à l’arrière des maisons. Lorsque le développement urbain s’est accéléré, au 19e siècle, la Ville de Montréal intervenait assez peu dans l’urbanisme. Le lotissement des terres était entre les mains des petits propriétaires fonciers et les lots mitoyens ne permettaient pas la circulation à l’arrière des maisons. On construisait donc une habitation en bordure de rue, dotée d’une ouverture, généralement au centre de l’immeuble, permettant d’accéder à la cour arrière. L’aménagement de ces ouvertures faisait partie des pratiques dans la construction résidentielle de cette époque. Dans les cours se trouvait alors, parfois une écurie, ou encore d’autres maisons plus modestes. Ces ouvertures, ont été nommées portes-cochères, puisqu’elles permettaient, parfois, le passage du cheval que l’on conduisait à l’écurie se trouvant à l’arrière. Plus tard, vers le début du 20e siècle, la Ville intervient davantage dans le développement urbain et impose l’aménagement de ruelles à l’arrière des habitations. Les portes-cochères ne sont alors plus nécessaires.”
Nombreuses photos de portes cochères
L’un des charmes de notre quartier Centre Sud, ce sont ses fameuses portes cochères qui témoignent de l’ère pré industrielle à Montréal . CELLES CI ont photographié rue de la Visitation, rue Panet, rue Beaudry ou rue Montcalm, il y en a beaucoup d’autres.
L’entrée cochère tient son nom de sa fonction : une porte qui permettait autrefois le passage des cochers dans la cour d’un immeuble. Comme elle autorise la circulation des véhicules, la porte cochère est une structure de grandes dimensions. C’est pourquoi la porte cochère est généralement composée de 2 vantaux.
Mais que se cache t il aujourd’hui mystérieusement derrière ces fameuses portes cochères…. ?