L’église catholique au Québec a longtemps rayonné, accompagnant les colons francophones sous le joug anglais, favorisant les familles nombreuses jusqu’à 10 enfants et plus. Et puis un beau jour du printemps 1967, toutes les églises se sont vidées, et seule une minorité de croyants subsistent aujourd’hui. La hiérarchie catholique est exsangue, vieillissante et a été coupable de tant d’abus qu’elle n’est plus respecté. Il lui reste un parc foncier conséquent.
Cependant l’église n’existait pas que pour dire la messe le dimanche, elle avait aussi des missions, dont les soins de santé et l’assistance aux plus démunis. Or la nature a horreur du vide, et ces missions il a bien fallu que des nouvelles organisations (dont les SIS ou site d’injection supervisé) les assument.
La santé publique ou CIUSS
Pour les soins, c’est la santé publique de nos jours, avec le concours de la médecine hospitalière. Pour l’assistance aux plus faibles, c’est aussi la santé publique, mais comme donneur d’ordre. L’originalité de cette assistance c’est qu’elle est sous traité à des OBNL, qui sont des associations a but non lucratif, et dont la mission est inscrit dans leurs statuts.
La ville de Montréal
Complétement dépassée par le événements lié à l’économie de la drogue, elle approuve toutes les décisions de la santé publique, au mépris de la sécurité et des conditions de vie des résidents voisins des SIS, alors que les règles élémentaires d’hygiène ne sont même plus respectées. Elle en est à approuver des aménagements dans les SIS pour y établir des sites d’inhalation, concentrant davantage d’usagers des drogues, et favorisant des rejets de substance dans l’atmosphère.
SIS ou site d’injection supervisé
Le SIS, c’est un site d’injection . Le personnel assiste les usagers de drogues. Sa mission est d’éviter les overdoses, afin de faire baisser les statistiques de mortalité .
Dans le cas des SIS, la santé publique de Montréal s’est appuyé sur des OBNL existantes , qui travaillaient sur la non transmission du virus du SIDA, la récupération de seringues ou la population itinérante.
Changement de mission
La plupart des ces OBNL étaient en perte de vitesse car situées dans des quartier dont la population avaient beaucoup changé. Or la santé publique n’a pas eu d’autre choix que de créer des SIS, car c’était une décision politique nationale, d’autres provinces avaient déjà commencé, en particulier la CB. Elle n’a pas eu le choix non plus des OBNL, elle a pris les 2 ou 3 qui étaient volontaires il y a 8 ans au Québec, en fermant les yeux sur les questions de sécurité ou de cohabitation avec les résidents , sans aucune concertation avec la population.
Les élus locaux de Montréal sont pour la plupart issu de ce monde de l’assistance sociale.Ils ont favorisé ce changement de mission des OBNL pour des raisons électoralistes, et la communication du parti libéral du Canada,qui a fait voter cette exemption à la loi fédérale, a fait le reste .
Elle a payé la réfection des locaux des OBNL, et assure maintenant financièrement une partie des subventions (puisque par définition, ces OBNL ne font pas payer leurs prestations)
Le Fentanyl, Opium du peuple
Et voila comment finalement, et pour paraphraser Marx – la religion c’est l’opium du peuple – on reconstitue une nouvelle église dont l’Opium ou ses dérivées comme le Fentanyl, est la seule religion !