C’est toujours un plaisir que d’échanger dans la rue à Montréal avec les pairs aidants du site mobile d’injection SIS ANONYME !
MÉPRIS du SIS ANONYME
Leur mépris des résidents est sidérant, et c’est impossible de nouer un dialogue . La seule réponse qu’il trouve pour justifier leur présence chaque semaine est de dire que l’espace public est a tout le monde . En gros, ils nous répondent j’ai le droit et F…..
AUCUNE RÉFLEXION
Mais aucune réflexion sur le partage du territoire entre résidents, artisans, commerçants autonomes, pairs aidants, population nomade, clients des commerce, revendeurs de substances, travaux dans la rue, etc….Il n’y a aucune prise en compte de la complexité d’un quartier urbain central, on est toujours dans la gestion de crise depuis des années !!!!
En tout cas c’est toujours pour nous une occasion de leur dire qu’ils sont garés devant des commerces alimentaires très fréquentés et de proximité, et qu’il y a déjà en face un site fixe d’injection SPECTRE DE RUE sur la rue Ontario dans centre-sud Ville Marie de MONTRÉAL.
Il est toujours saisissant de voir le camion de l’anonyme du CIUSS centre-sud sur la rue Ontario EST stationné a coté des commerces alimentaires certains mardi de la semaine (restaurant Pamplemousse, Boucherie des Faubourgs, Fromagerie Atwater, boulangerie PAIN A TARTINE, Epicerie Vrac&Bio, Serrurerie Amherst, etc..)
Qu’il prenne une place de stationnement en gardant son moteur allumé en permanence, empêchant ou effrayant le chaland qui vient faire ses courses en char, c’est une chose mais c’est surtout c’est un vrai manque de respect pour tous ces commerces qui travaillent fort dans un environnement déjà problématique à cause du site fixe.
Et oui, ce constat est encore plus accablant quand on se rend compte que l’anonyme CIUSS centre sud est stationné en face d’une site fixe d’injection , et ce en pleine journée pendant les heures d’ouverture de ce site d’injection !
Par définition, ce petit camion n’a pas de salle d’attente, ni de salle de repos, et de plus il n’y a personne a l’extérieur pour gérer la file d’attente, ou la sortie d’un usager injecté. La population du quartier se retrouve avec une concentration d’usagers hors normes qui devient difficile à gérer pour les commerçant ou les résidents de centre sud
Comme dans la chanson de Michel Sardou, le commerçant de Montréal n’est qu’un figurant dans une pièce mise en scène par les communicants de la Ville, soit un acteur mineur interchangeable qui fait partie du décor…C’est lui qu’on voit derrière Valérie, ou au coté de Manon ou Steven. Et encore, nous on est plutôt tout au fond, avec les résidents, ceux qui sont devant ce sont plutôt les cute OBNL financées avec nos taxes …
Les commerces sont accessibles pendant les travaux
Le commerçant n’est pas perçu comme une entité utile, mais comme un figurant ou ,pire , un emmerdeur potentiel qui vient chialer auprès de la ville quand il y a des travaux dans la rue, c’est a dire tout le temps. Prenons par exemple une boulangerie artisanale, qui transforme des farines du Québec, qui produit localement et avec qualité, vend sur place et fait travailler plusieurs dizaines de personnes tout en nourrissant des centaines par jour. Vous croyez qu’elle va être entendu si la Ville décide d’installer des cônes pendant des mois devant sa porte, pour la défoncer, et mettre la rue Ontario en sens unique.
Sommes nous pris en compte ?
Et bien non, rien, pas un brin de dialogue, et si y en a, c’est pour nous passer le beurre, et nous dire que nos croissants sont très bons. Pour les institutions politiques, ceux qui nourrissent les gens , c’est la grande distribution, that’s it, et c’est suffisant pour eux. De plus, si il faut agrandir un collecteur d’égout en défonçant la rue pendant encore 6 mois, on va pas de nouveau prendre en compte les commerçants! L’économie de la construction, c’est bien plus important, presque une forme de dictature, tu peux rien faire.
C’est vrai, quoi, les commerçants autonomes, ce sont des emmerdeurs qui se font plein de blé (!) , tout le monde le sait…En plus, ils font des projets en solo, sans consulter la ville, avec l’aide de quelques propriétaires courageux, prêt à investir dans des idées folles qui servent la collectivité. Faire de la figuration, c’est être partie intégrante du décor sans participer à la pièce. Pourtant un artisan ou commerçant se caractérise par son dynamisme et sa dynamique. L’ignorer c’est appliquer une idéologie qui ne prend pas en compte une des principales composantes de notre société civile.
Les villes deviennent des Disney land
c’est en gros ce que je constate déjà quand je descends aux vieux port de Montréal, décor pittoresque et animé comme Disney land, vaste superficie ludique qui n’accueille plus que des touristes de passage. A part le marché bon secours, l’offre de vente se résume à de la camelote vendus dans des containers tous pareils peinturés de couleur vive pour faire joyeux. C’est très beau, mais pour celui ou celle qui habite Montréal, que c’est triste ce décor en carton pâte…je préfère mon centre sud bien vivant !
Les sapins de Noël sont revenus à la sapinière de centre sud comme chaque année, et vous attendent maintenant ! Il y a aussi des couronnes, des gerbes de blé, et j’en passe.
Le problème avec un site d’injection mal géré, imposé à la population, c’est que la rue devient une salle d’attente, ou encore mieux une salle de détente post injection.
C’est aussi parfois, un lieu d’injections au vu et au su de tous les résidents de centre sud. Vendu par la Santé Publique comme une solution qui accueille des populations diverses même locale (!), c’est principalement une population nomade ou itinérante qui fréquente ce lieu.
Injections
Ce que nous répondent les usagers des drogues (99% ou plus sont itinérants avec pour certains des comportement de santé mentale) c’est qu’ils n’ont pas le choix d’agir ainsi
Ils vivent dans la rue, c’est très difficile pour eux, et en plus les résidents les repoussent car la cohabitation sur un même territoire est problématique en terme hygiénisme et sécurité, surtout quand ils laissent des seringues vides, potentiellement infectés, derrière eux dans la rue !