Et si l’insécurité dans Ville-Marie n’était pas qu’un sentiment, mais un fait qui augmente d’année en année, en particulier autour du site d’injection spectre de rue dans Ville Marie, l’arrondissement géré par Valérie Plante et Robert Beaudry (un ancien coordinateur de spectre de rue) depuis 8 ans :




Insécurité ou incivilités ?
L’insécurité c’ est un sentiment qui renvoie l’être humain à l’instabilité. L’insécurité peut être liée à la perte d’un emploi, à un lieu soumis à la délinquance ou à un état que l’être humain peut ressentir lorsqu’il se sent en danger
Dans Centre sud – le Village – Ville Marie, ce sentiment repose sur l’observation QUOTIDIENNE des incivilités ou des actes de délinquances liés, dans notre quartier, à l’économie de la drogue
Attroupement sur le trottoir, campement dans les porches, injection dans la rue, inhalation de crack sur les marches des habitations, cris et comportements inhabituels, déchets en grand nombre dont des seringues, course en vélo sur le trottoir, déjections humaines sur le trottoir, uriner en direct live sur le trottoir, tasse de café renversées et jetées, présence de dealers avec échange d’argent en pleine rue, overdoses en pleine rue avec intervention des premiers répondants et de la police, menaces de mort, bagarres entre usagers des drogues, etc.
Instrumentalisation par les OBNL, les politiques et la santé publique
Et oui beaucoup de monde a intérêt a une fuite en avant technique .
Les politiques
A l’évidence, ils ne veulent pas que ça change, et ils institutionnalisent la précarité avec la mise en place des SIS, puis des résidences spécialisées . On peut légitimement se demander si le remède n’est pas pire que le mal.
La santé publique
C’est une gestion catastrophique . Une simple réponse technique de crise à un problème structurel de notre société.
Et pour cause, la santé publique ne fait pas son travail de prévention ! créer ou agrandir les SIS, c’est juste une réponse cheap pour dire qu’ils font quelque chose pour aider les plus démunis (à se droguer encore plus ? ) . Une politique de prévention, ça a été fait pour la cigarette ou l’alcool, avec des réponses spécifiques, et ça marche !
Et cela dure, et cela empire depuis des années . Pas étonnant que certains experts en fassent leur miel ! On les soupçonne même de considérer les quartiers où s’implantent des SIS comme des laboratoires à échelle humaine, préfigurant les évolutions de notre société dans les annés a venir.
Les organismes communautaires
Ils sont en première ligne pour s’occuper de la misère humaine que génèrent l’usage des drogues de rue . Ils vivent de cela. C’est leur intérêt que la situation continue, et si elle se dégrade, c’est encore mieux, puisqu’ils vont s’agrandir avec de nouveaux services et gérer des résidences qui leur apportent des nouveaux usagers .
Tous ces acteurs qui ne veulent pas changer de politique instrumentalisent les discours des résidents pour justifier l’installation d’une salles d’inhalation de CRACK !
Instrumentalisation en cours
Cela fait 8 ans que les SIS comme spectre de rue, dopamine, cactus, l’anonyme et la santé publique nous font le coup de l’oeil du cyclone, que la tempête arrive, etc…
Les journées se mette a produire des articles, en mettant sur le même plan la montée de l’insécurité, et la création/extension de sites d’injection, comme si c’était une réponse adaptée.
Il y a plus d’usagers des drogues, plus d’itinérance, nous disent ils ? mais où sont les chiffres objectifs …
Ce qui est certain, c’est que les SIS par nature concentrent les faits d’insécurité, et que les usagers de drogue deviennent plus visibles,gênants, parfois avec des postures agressives, pour les résidents.