il y a quelques jours nous avons pu observer un individu qui avait un comportement atypique rue Ontario . Vous allez me dire qu’avec les usagers de drogue, nous avons beaucoup de comportement atypique dans notre quartier. D’ailleurs c’est quoi un comportement atypique ? un individu qui crie sans raison, ou qui circule en vélo sur le trottoir, ou qui s’injecte sur le trottoir des substances dans le corps, ou qui fume du crack ou etc etc…
Pas seulement, c’est aussi une personne qui n’a rien à faire là où il est. En l’occurrence ce type ne faisait rien de mal, il semblait pas méchant, il restait planté la, à observer on ne sait trop quoi, toujours dans la même direction, vers la rue de la Visitation
t-shirt de l’ASCCS
ce qui était curieux c’est qu’il portait des t-shirt noirs ou rouge, comme ceux que portent les animateurs du centre communautaire voisin. Un beau jour, il s’est rapproché physiquement de ce qu’il observait, il a regardé à travers les vitres de la maison soleil, un organisme qui aide à scolariser les enfants de milieux défavorisés issus de notre quartier.
Alors j’ai pris mon courage à 2 mains, et je suis allé vers lui. Je lui ai demandé ce qu’il faisait la dans la rue, si il avait un soucis particulier et si je pouvais l’aider . Il me répondait à chaque fois que tout était correct . Je lui ai dit que nous étions très attentifs à nos enfants, et que nous y faisions attention. Il n’a rien dit et il est parti.
je ne l’ai plus revu après cela
j’en ai parlé avec une responsable de la maison soleil, elle l’avait aussi remarqué et nous avons décidé ensemble de faire plus attention.
Les rumeurs couraient dans le quartier depuis un moment : Le SIS spectre de rue allait compléter son offre d’injection des drogues par une offre d’inhalation des drogues augmentant ainsi sa fréquentation ! Le déménagement de TAPAJ dans le nouveau bâtiment construit spécialement pour eux un peu plus à l’ouest , à côté de la brasserie du cheval blanc libérait déjà de l’espace.
On se disait que non, il n’allait pas accroître la fréquentation d’usagers de drogues dans un quartier résidentiel, près des commerces, des écoles et du centre communautaires ! Et bien si, la santé publique persiste dans sa politique inepte, malgré toutes les critiques que ce SIS accumule depuis plus de 8 ans .
C’est vraiment une terrible nouvelle pour le quartier .
c’est encore pire que ce qu’on s’imaginait, puisque c’est une nouvelle construction ( mais avec la plantation d’un arbre dans le tout petit espace qui restera…, cela répond à la stratégie Montréal 2030 ! ) payée par nos sous de la santé publique qui est prévu !
Site d’inhalation de drogues
Et bien c’est officiel depuis le dernier conseil d’arrondissement, une demande d’exemption au réglement d’urbanisme a été accordé par nos élus pour construire dans la cour arrière un batiment pouvant accueillir des fumeurs de crack dans un milieu résidentiel.
Pas d’issue de secours
Valerie Plante à présenté cela comme une extension, ce qui évite un certain nombre de problème réglementaire comme celle de l’issue de secours dans la cour arrière qui débouchera sur un mur !
Un texte à venir suite à une tentative de dialogue avec le SIS ANONYME qui s’est conclu par la menace de mort de se faire trancher la gorge par un usager . Une plainte a été déposé. J’ai surtout le sentiment d’avoir été mené dans un traquenard, que le camion n’était pas la par hasard et que cet incident était prémédité vu l’attroupement qui était devant l’autre SIS fixe . Depuis le SIS ANONYME continue ses provocations vis a vis des acteurs économiques de la rue.
SIS en action devant les commerces, en face d’un autre SIS !autre vue, toujours très provocante pour les autres acteurs de la rue
Il n’existe aucun organe de médiation
Ville Marie est le seul arrondissement de Montréal qui n’a pas de maire
Le conseiller du district SAINT JACQUES est un ancien dirigeant d’OBNL a vocation sociale
D’autant plus que le directeur général du SIS ANONYME à la date du 15 mars 2025 est absent pour une durée indéterminée, et que le service d’injection de ce site mobile est INDIQUE être ouvert de 22h30 à 5h du matin selon le CIUSS Centre-sud…
Que fait exactement le CIUSS Centre Sud qui a pour mission la sélection et la bonne gestion des SIS ?
“Nous avons pris connaissance de votre courriel concernant les relations avec le Service de consommation supervisé (SIS) mobile de l’Anonyme. Il est inexcusable que des menaces de mort soient proférées, le SPVM pourra faire son travail d’enquête pour y répondre, comme à tout autres enjeux liés à la sécurité.
Il importe de rappeler que les Services de consommation supervisée (SIS) permettent de réduire les surdoses mais également de réduire la consommation dans l’espace public. Les SIS s’efforcent d’assurer un bonne cohabitation autour de leur installations.
Pour ce qui est des communications avec l’Anonyme, vous pouvez contacter l’administration de l’organisme (514-842-1488) qui pourra vous référer à la personne qui remplace M. Mxxxx pour faire part des enjeux.”
C’est une 1er réponse. Mais que c’est léger comme réponse pour une question aussi cruciale pour la sécurité de tous !
Cela devient difficile d’être un commerçant dans le quartier centre sud !
Or la politique mis en place pour gérer ces surdoses à une très forte incidence sur le milieu de vie des résidents de Montréal . Pourquoi ? Car les impacts sociaux de TOUTES les autres parties concernés ( Police, Résidents, Commerçants, écoliers, pompiers, ambulanciers, etc..) ne sont pas qualifiés et encore moins quantifiés….
Par exemple, on sait par la santé publique que les interventions des 1ers répondants ont DÉCUPLÈ en 4 ans, quelle charge représente cette augmentation sur le réseau de santé ?
Idem pour la vérification des substances dans un site fixe ( c’est une mesure qui a été créé au départ pour les événements festifs), cela ne va t il pas créer un point de deal PERMANENT et quasiment OFFICIEL a proximité du SIS, le dealer venant faire vérifier sa dope avant de la vendre ?
Cette politique qui fonctionne peut être très bien en situation de crise, devient beaucoup plus difficile à mettre en œuvre sur de longues durées.
C’est comme le petit caillou dans la chaussure du randonneur, c’est supportable au début, mais ça devient vite un handicap contre productif….
Le SIS, un objet politique
On comprend mieux pourquoi les SIS cristallisent toutes les passions car :
Personne n’en veut dans sa cour…seuls quelques élus issus du monde de l’assistance sociale sont motivés et prêt a instrumentaliser les sous traitants de la santé publique…soit par calcul, soit par idéologie.
Ils sont le reflet de notre passivité pour ce qui touche à l’accès aux soins des plus démunies
L’économie de la drogue est omniprésente dans ce dispositif, puisque la dope ou son substitut n’est pas fourni
Personne n’y est soigné pour son addiction, c’est fait pour éviter les surdoses, pas pour éviter leur renouvellement.
Pourquoi les itinérants?
Parce que cette politique cible les itinérants, dont un grande partie (x % ?) sont des usagers de la Drogue. L’itinérance c’est une communauté nomade, avec beaucoup de membres qui ont des problèmes de santé mentale, et qui partage la rue avec les résidents et les commerçants, générant des GROS problèmes de cohabitation : Attroupement sur le trottoir, campement dans les porches, injection dans la rue, inhalation de crack sur les marches des habitations, cris et comportements inhabituels, déchets en grand nombre dont des seringues, course en vélo sur le trottoir, déjections humaines sur le trottoir, uriner en direct live sur le trottoir, tasse de café renversées et jetées, présence de dealers avec échange d’argent en pleine rue, etc.
Tout un non respect des règles communes , toléré par la ville de Montréal, donc la police.
Ce sont surtout des incivilités, mais tellement quotidiennes, qu’elles en deviennent insupportables pour certains résidents d’un quartier normal , et qui se sentent tout seuls face à des marginaux qui finalement ne demandent pas a être aussi antipathiques !
C’est toujours un plaisir que d’échanger dans la rue à Montréal avec les pairs aidants du site mobile d’injection SIS ANONYME !
MÉPRIS du SIS ANONYME
Leur mépris des résidents est sidérant, et c’est impossible de nouer un dialogue . La seule réponse qu’il trouve pour justifier leur présence chaque semaine est de dire que l’espace public est a tout le monde . En gros, ils nous répondent j’ai le droit et F…..
AUCUNE RÉFLEXION
Mais aucune réflexion sur le partage du territoire entre résidents, artisans, commerçants autonomes, pairs aidants, population nomade, clients des commerce, revendeurs de substances, travaux dans la rue, etc….Il n’y a aucune prise en compte de la complexité d’un quartier urbain central, on est toujours dans la gestion de crise depuis des années !!!!
Site d’injection supervisée à Montréal
En tout cas c’est toujours pour nous une occasion de leur dire qu’ils sont garés devant des commerces alimentaires très fréquentés et de proximité, et qu’il y a déjà en face un site fixe d’injection SPECTRE DE RUE sur la rue Ontario dans centre-sud Ville Marie de MONTRÉAL.
Il est toujours saisissant de voir le camion de l’anonyme du CIUSS centre-sud sur la rue Ontario EST stationné a coté des commerces alimentaires certains mardi de la semaine (restaurant Pamplemousse, Boucherie des Faubourgs, Fromagerie Atwater, boulangerie PAIN A TARTINE, Epicerie Vrac&Bio, Serrurerie Amherst, etc..)
Qu’il prenne une place de stationnement en gardant son moteur allumé en permanence, empêchant ou effrayant le chaland qui vient faire ses courses en char, c’est une chose mais c’est surtout c’est un vrai manque de respect pour tous ces commerces qui travaillent fort dans un environnement déjà problématique à cause du site fixe.
L’anonyme rue de la visitation
L’anonyme en face du site fixe
Et oui, ce constat est encore plus accablant quand on se rend compte que l’anonyme CIUSS centre sud est stationné en face d’une site fixe d’injection , et ce en pleine journée pendant les heures d’ouverture de ce site d’injection !
Par définition, ce petit camion n’a pas de salle d’attente, ni de salle de repos, et de plus il n’y a personne a l’extérieur pour gérer la file d’attente, ou la sortie d’un usager injecté. La population du quartier se retrouve avec une concentration d’usagers hors normes qui devient difficile à gérer pour les commerçant ou les résidents de centre sud
Le problème avec un site d’injection mal géré, imposé à la population, c’est que la rue devient une salle d’attente, ou encore mieux une salle de détente post injection.
C’est aussi parfois, un lieu d’injections au vu et au su de tous les résidents de centre sud. Vendu par la Santé Publique comme une solution qui accueille des populations diverses même locale (!), c’est principalement une population nomade ou itinérante qui fréquente ce lieu.
Injections
Ce que nous répondent les usagers des drogues (99% ou plus sont itinérants avec pour certains des comportement de santé mentale) c’est qu’ils n’ont pas le choix d’agir ainsi
Ils vivent dans la rue, c’est très difficile pour eux, et en plus les résidents les repoussent car la cohabitation sur un même territoire est problématique en terme hygiénisme et sécurité, surtout quand ils laissent des seringues vides, potentiellement infectés, derrière eux dans la rue !