Nous ne voulons pas que notre indignation face à des incivilités permanentes, ou à des infractions à la loi, serve la politique du “faire toujours plus de SIS” de la ville de Montréal .
Agrandir ou créer de nouveau services autour du SIS spectre de rue ne fait que renforcer l’insécurité dans la rue Ontario, et les rues aux alentours. Dire le contraire, comme le fait le CIUSS ou la santé publique, c’est un mensonge . Et de gênant ou apeurant, cela devient vraiment dangereux pour la sécurité des résidents et des visiteurs.
L’agrandissement de spectre de rue est il devenu un enjeu électoral ?

Car l’insécurité dans Ville-Marie n’est pas qu’un sentiment, mais un fait qui augmente d’année en année, en particulier autour du site d’injection spectre de rue dans Ville Marie, l’arrondissement géré par Valérie Plante et Robert Beaudry (un ancien coordinateur de spectre de rue) depuis 8 ans :




Ces 4 cartes montrent bien que la situation se détériore autour du SIS spectre de rue
Les OBNL spécialisées dans l’itinérance , un autre enjeu électoral
Pendant cette campagne électorale, un rapport “Portrait de l’itinérance dans Centre-Sud : des chiffres sur une crise humaine sans précédent” qui compile les rapports d’activités 2023/2024 de 24 OBNL de Centre Sud sort opportunément.
Reflet fidèle, mais partial et incomplet, ce rapport s’acharne a vouloir défendre la politique actuelle d’assistance des itinérants, soutenu par la Santé Publique ( donc avec nos sous) .
Elle consiste principalement à offrir des sites d’injection supervisé et, de plus en plus, des hébergements spécialisés. Tous ces organismes demandent plus de nos sous, et pour cause, les offres d’hébergement sont de plus en plus nombreuses, sans que la main d’œuvre ou le financement privé suivent. Elles sont aussi gérés parfois par des associations, type le perron de spectre de rue, qui n’ont aucune expérience en la matière. Une population vulnérable se retrouve concentrée dans une résidence, sans surveillance ni suivi, soumis à toutes les tentations, mais la morale est sauve.
Le chiffre de 500 000 interventions/ an pour 24 organismes est présenté comme énorme, alors qu’il recoupe une large gamme de services, et qu’il est invérifiable . Pour information, un dépanneur ouvert 7/7 qui a 300 clients par jours fait approximativement 100 000 usagers par an .
Crise humanitaire perpétuelle
Cette politique d’aide au plus démunies ne s’accompagne d’aucune campagne de prévention pour lutter contre la consommation des drogues de rues. Elle ne cherche pas non plus a redonner un travail à cette population. par l’intermédiaire de formation adaptée, ou par l’action d’entreprises bénévole.
Felix Leclerc nous chantait que pour tuer un homme, il y a 100 000 façons, mais la meilleure façon , c’est de le laisser à rien faire .
Cette crise sociale est organisée pour durer.
Elle favorise une sécularisation des institutions d’aide, sans que la province ou l’état ait son mot à dire. L’église catholique, presque dissoute dans ses péchés de chair, s’est reconstituée a travers des organismes plutôt rebelles et tatoués.
Cette continuité est visible par l’occupation,par ces derniers, d’anciens édifices gérés auparavant par le clergé québecois, et dont le fonctionnement est de plus en plus assuré par nos sous . un exemple : le centre saint pierre , toujours dans Centre Sud.
Une administration décentralisée constitués d’OBNL se met doucement en place, comme si la santé publique se retirait peu à peu de toutes les activités sociales héritées de l’église catholique.
Insécurité ou incivilités ?
Dans Centre sud – le Village – Ville Marie, ce sentiment repose sur l’observation QUOTIDIENNE des incivilités ou des actes de délinquances liés, dans notre quartier, à l’économie de la drogue
L’insécurité c’ est un sentiment qui renvoie l’être humain à l’instabilité. L’insécurité peut être liée à la perte d’un emploi, à un lieu soumis à la délinquance ou à un état que l’être humain peut ressentir lorsqu’il se sent en danger
Attroupement sur le trottoir, campement dans les porches, injection dans la rue, inhalation de crack sur les marches des habitations, cris et comportements inhabituels, déchets en grand nombre dont des seringues, course en vélo sur le trottoir, déjections humaines sur le trottoir, uriner en direct live sur le trottoir, tasse de café renversées et jetées, présence de dealers avec échange d’argent en pleine rue, overdoses en pleine rue avec intervention des premiers répondants et de la police, menaces de mort, bagarres entre usagers des drogues, etc.
Instrumentalisation par les OBNL, les politiques et la santé publique
Et oui beaucoup de monde a intérêt a une fuite en avant technique .
Les politiques
A l’évidence, ils ne veulent pas que ça change, et ils institutionnalisent la précarité avec la mise en place des SIS, puis des résidences spécialisées . On peut légitimement se demander si le remède n’est pas pire que le mal.
La santé publique
C’est une gestion catastrophique . Une simple réponse technique de crise à un problème structurel de notre société.
Et pour cause, la santé publique ne fait pas son travail de prévention ! créer ou agrandir les SIS, c’est juste une réponse cheap pour dire qu’ils font quelque chose pour aider les plus démunis (à se droguer encore plus ? ) . Une politique de prévention, ça a été fait pour la cigarette ou l’alcool, avec des réponses spécifiques, et ça marche !
Et cela dure, et cela empire depuis des années . Pas étonnant que certains experts en fassent leur miel ! On les soupçonne même de considérer les quartiers où s’implantent des SIS comme des laboratoires à échelle humaine, préfigurant les évolutions de notre société dans les annés a venir.
Les organismes communautaires
Ils sont en première ligne pour s’occuper de la misère humaine que génèrent l’usage des drogues de rue . Ils vivent de cela. C’est leur intérêt que la situation continue, et si elle se dégrade, c’est encore mieux, puisqu’ils vont s’agrandir avec de nouveaux services et gérer des résidences qui leur apportent des nouveaux usagers .
Tous ces acteurs qui ne veulent pas changer de politique instrumentalisent les discours des résidents pour justifier l’installation d’une salles d’inhalation de CRACK !
Instrumentalisation en cours
Cela fait 8 ans que les SIS comme spectre de rue, dopamine, cactus, l’anonyme et la santé publique nous font le coup de l’oeil du cyclone, que la tempête arrive, etc…
Les journaux se mette a produire des articles, en mettant sur le même plan la montée de l’insécurité, et la création/extension de sites d’injection, comme si c’était une réponse adaptée.
Il y a plus d’usagers des drogues, plus d’itinérance, nous disent ils ? mais où sont les chiffres objectifs …
Ce qui est certain, c’est que les SIS par nature concentrent les faits d’insécurité, et que les usagers de drogue deviennent plus visibles, gênants, irritants, parfois avec des postures agressives, pour les résidents.














